Nous sommes ravis, suite aux délibérations du comité d’évaluation du concours de bourses du CRDP (Automne 2024), de vous présenter les résultats du concours et de féliciter nos lauréat.e.s.
Bourse d’excellence au doctorat (10 000$)
Camille Betancourt
Camille Betencourt est doctorante en droit à l’Université Laval, sous la direction de la professeure Christine Vézina. Sa thèse porte sur l’appréhension de la discrimination systémique en droit international des droits de la personne et l’émergence de réparations transformatrices susceptibles d’induire des changements dans les pratiques étatiques. Elle s’intéresse à l’utilisation à géométrie variable de la notion de discrimination systémique face aux violences structurelles et à la violence symbolique du droit.
Camille est actuellement coordonnatrice de la Communauté de recherche-action sur les droits économiques et sociaux (COMRADES), qui vise à propulser les droits économiques et sociaux dans l’écosystème juridique pour accroître leur intégration dans les pratiques des droits de la personne. Elle est aussi membre étudiante de l’Observatoire des profilages (ODP) et du RAIV – Recherches Appliquées et Interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles. »
Bourse d’excellence à la maîtrise (5 000$)
Camille Robin
Camille Robin est étudiante à la maîtrise en criminologie à l’Université de Montréal sous la direction de Marianne Quirouette. Elle s’intéresse notamment aux enjeux entourant la judiciarisation des personnes marginalisées, aux discours médiatiques et politiques sur la criminalité, ainsi qu’aux perspectives critiques en criminologie. Son projet de mémoire porte sur la pratique des avocat.e.s de la défense criminelle et pénale qui ont œuvré auprès de client.e.s marginalisé.e.s et confronté.e.s à la détention pendant la pandémie de COVID-19. Elle est membre étudiante du Centre de recherche en droit public, de l’Observatoire des profilages et du Centre international de criminologie comparée.
Bourses de soutien (2 x 1 000$)
Wago Irène-Raïssa Zohoré
Wago Irène Raïssa est doctorante en droit à l’Université Laval, sous la direction de Julie Desrosiers et Christine Vézina. Dans le cadre de sa thèse, elle mène une étude comparative sur le droit à l’éducation des adolescents en détention au Canada et en Côte d’Ivoire. Elle porte un intérêt particulier à l’effectivité du droit international de l’éducation, qu’elle considère comme une garantie fondamentale de la justice sociale.
Sami Haderbache
Sami Haderbache est candidat au doctorat en droit (Ph.D.) à l’Université de Montréal, sous la codirection des professeurs Pierre Noreau et Martine Valois. Son projet de thèse porte sur l’évolution récente de la notion d’indépendance de la justice et sur les conséquences de cette évolution. Il est titulaire d’un diplôme de Maîtrise de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en Droits de l’Homme et Droit de l’Union Européenne, d’un diplôme de Maitrise en Droit Public à l’Université de Lorraine et d’un diplôme de Licence en Droit de l’Université de Lorraine.
Bourse « Meilleure publication » (1 000$)
Clémence Varin et Iris Richer, « Intégrer la diversité culturelle dans les instruments relatifs à l’encadrement de l’IA. Vers une technologie culturellement responsable ? » dans Véronique Guèvremont et Colette Brin (dir.), Intelligence artificielle, Culture et Médias, Québec : PUL, 2024.
Clémence Varin
Clémence Varin est doctorante en droit international à l’Université Laval en cotutelle avec l’Université de Rennes (France), sous la direction des professeures Véronique Guèvremont et Alexandra Bensamoun. Ses recherches doctorales portent sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique, et plus particulièrement sur la promotion des objectifs et principes de la Convention sur la diversité des expressions culturelles de l’UNESCO dans d’autres enceintes internationales.
Iris Richer
Iris Richer est doctorante à la Faculté de droit de l’Université Laval, sous la direction de la professeure Véronique Guèvremont (Université Laval) et de la professeure Yvonne Donders (Université d’Amsterdam, Pays-Bas). Son projet de thèse porte sur la protection du droit de l’enfant de participer à la vie culturelle dans l’environnement numérique. Elle est détentrice d’une maîtrise en droits fondamentaux de l’Université Laval et du diplôme de l’Institut d’études politiques de Rennes en France.
